Maladie de Parkinson

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson se caractérise par la destruction progressive des neurones de la substance noire, une structure située dans la profondeur du cerveau. Il s’agit des neurones qui produisent la dopamine, une substance chimique impliquée notamment dans le contrôle des mouvements, la régulation des émotions et la motivation. La dopamine interagit avec les autres principaux systèmes de neurotransmission au sein du cerveau. Sa raréfaction est à l’origine de nombreux dysfonctionnements.

Les symptômes caractéristiques de la maladie de Parkinson sont : la raideur, la lenteur du mouvement et le tremblement au repos. Le diagnostic est posé en présence de deux au moins de ces trois principaux symptômes moteurs de la maladie.

Cette maladie qui débute en moyenne à 58 ans, touche aujourd’hui en France 200 000 personnes et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Il s’agit de la deuxième maladie neurodégénérative, après la maladie d’Alzheimer.

A ce jour, les causes de la maladie restent inconnues. Des traitements permettent d’atténuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie des patients mais ne permettent pas une guérison.

Le diagnostic clinique de la maladie de Parkinson repose sur la présence de deux au moins des trois principaux symptômes moteurs de la maladie : l’akinésie ou lenteur à initier les mouvements, la rigidité ou raideur musculaire et le tremblement de repos. On retrouve aussi fréquemment une instabilité posturale. Ces symptômes débutent souvent d’un seul côté, au niveau des membres supérieurs ou inférieurs. Ils vont ensuite se généraliser, même s’il persiste une certaine asymétrie.

Ces symptômes moteurs s’accompagnent quasi systématiquement de symptômes non moteurs. Il peut s’agir de signes neurovégétatifs (hypersalivation, hypotension artérielle, troubles urinaires, constipation, troubles de la déglutition, …), de douleurs, de fatigue, de dysfonctions sexuelles, de troubles du sommeil (insomnie, somnolence diurne, troubles du comportement en sommeil paradoxal), de troubles cognitifs (déficits de l’attention, troubles de la mémoire, …) ou psycho-comportementaux (dépression, anxiété, apathie, hallucinations visuelles et troubles du contrôle des impulsions). Les pertes d’odorat ou de goût sont également souvent signalées. Les patients et leurs proches n’ont pas toujours conscience des symptômes non moteurs et ne font pas forcément le lien avec la maladie. Cela entraîne un sous-diagnostic et, par conséquent, une absence de prise en charge qui peut réduire considérablement la qualité de vie des patients et avoir un impact sur les troubles moteurs.

L’expression symptomatique est très variable d’un patient à l’autre et évolue à mesure que la maladie progresse, donnant lieu à de nombreux phénotypes qui restent encore aujourd’hui difficiles à répertorier. Cette variabilité considérable nécessite une prise en charge personnalisée de chaque patient par un spécialiste capable de dépister ces symptômes et d’ajuster au cas par cas les traitements symptomatiques.

Les traitements de la maladie de Parkinson sont essentiellement médicamenteux. Ils visent à réduire les symptômes, notamment en compensant la déplétion dopaminergique. Ils varient selon leur mode d’action (levodopa, agoniste dopaminergique, inhibiteurs de la monoamine oxydase). Dans certaines formes évoluées de la maladie, un traitement chirurgical par stimulation cérébrale du noyau subthalamique est proposé.

L’activité physique est recommandée dès le début de la maladie et constitue comme la rééducation orthophonique un complément essentiel à la prise en charge de la maladie.

Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter les sites des associations de patients de la maladie de Parkinson:

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